Les troubles du comportement ne concernent pas que l’espèce humaine, ils existent également chez les animaux ou les objets physiques. On peut définir le comportement comme étant la manière d’agir et de se conduire dans la vie. De la pensée intrusive, le trouble peut être soit quantitatif soit qualitatif.
Sur le plan quantitatif le comportement peut être soit en excès soit en défaut. Un comportement en excès va créer de l'agitation, de l'instabilité, de l'agressivité, du bruit, de l'hyperactivité; c'est souvent actuellement dans ce sens restreint que l'on utilise ce terme de trouble du comportement ; quelqu'un qui est agité va déranger: il va falloir le calmer. Par ailleurs on tend à oublier qu'un comportement par défaut peut être tout aussi problématique. Quelqu'un qui ne parle pas, qui ne bouge pas, qui se fait oublier, qui est inhibé est tout autant en souffrance que l'agité cependant il ne va pas déranger On va donc avoir tendance à sous-estimer l'importance de son problème. Le trouble du comportement peut également être qualitatif : Il s'agit alors d'une déviation, d'une inadaptation, d'une inadéquation à la réalité, d'une bizarrerie comme par exemple des obsessions, les perversions, le délire, la fabulation, les troubles obsessionnels compulsifs, qui entrainent des comportements inadaptés, inappropriés. Comment en définir les symptômes pour engager une thérapie comportementale adaptée au patient et à son trouble. Un fait établi, dans le domaine médical, un symptôme est un signe. Pris isolement, ce signe n'a aucune signification et c’est uniquement en l'associant à d'autres signes que l'on pourra effectivement diagnostiquer une maladie. Ainsi, un trouble du comportement peut être le signe d'une maladie physique, organique, cérébrale comme une tumeur du cerveau ou une maladie d'Alzheimer qui vont provoquer des troubles du comportement. Mais il serait abusif et faux de réduire tout trouble du comportement à une maladie cérébrale ou neurologique. Les facteurs psychologiques, affectifs, émotionnels, jouent un rôle considérable dans le déclenchement de certains troubles du comportement. Face à un trouble du comportement, le thérapeute ne peut pas répondre de façon univoque, automatique car il n'y a pas de recette, chaque pathologie est différente. Il faudra avant tout comprendre selon la nature de la souffrance sous-jacente car la thérapie comportementale ne sera pas identique mais adapté à chaque patient. Le traitement des troubles du comportement demande du temps, de la patience et de la persévérance car seuls ces facteurs permettront de modifier les pensées intrusives.
